A l'autre bout du monde... Je ne sais ce qui se dit là derrière ni ce qu'on raconte... Je ne sais pas non plus ce qu'on disait à Venise... Mais les Vénitiens tardifs s'habillaient d'une mélancolie contagieuse, plus tenace que les brumes de la lagune, qui survit à la disparition de Casanova comme à celle des Doges... Les masques ici et là cachent des vérités... et en laissent passer. Ils sont comme les langues, ne peuvent tout traduire... On disait, il n'y a pas si longtemps, qu'un Allemand parle à son cheval, un Italien aux oiseaux, un Espagnol à Dieu et le Français à un ami... Les coréens ont de l'humour, ils sont à l'aise avec les pierres et le bois, ils soignent leur passé, nomment treize sortes de rouge, honorent les vieux arbres... Entre Chine et Japon restant eux-mêmes, de bronze, de fer et de granite sous le masque.
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11.14.2013
COREE ...
A l'autre bout du monde... Je ne sais ce qui se dit là derrière ni ce qu'on raconte... Je ne sais pas non plus ce qu'on disait à Venise... Mais les Vénitiens tardifs s'habillaient d'une mélancolie contagieuse, plus tenace que les brumes de la lagune, qui survit à la disparition de Casanova comme à celle des Doges... Les masques ici et là cachent des vérités... et en laissent passer. Ils sont comme les langues, ne peuvent tout traduire... On disait, il n'y a pas si longtemps, qu'un Allemand parle à son cheval, un Italien aux oiseaux, un Espagnol à Dieu et le Français à un ami... Les coréens ont de l'humour, ils sont à l'aise avec les pierres et le bois, ils soignent leur passé, nomment treize sortes de rouge, honorent les vieux arbres... Entre Chine et Japon restant eux-mêmes, de bronze, de fer et de granite sous le masque.
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